Three Pagoda Pass.

Partis un 13 septembre 2006 de Paris, nous sommes aujourd’hui 13 septembre 2009 à SanghklaBuri, limite est de la Thaïlande pour un regard depuis la passe des Trois Pagodes

vendredi 25 septembre 2009


Partis un 13 septembre 2006 de Paris, nous sommes aujourd’hui 13 septembre 2009 à SanghklaBuri, limite est de la Thaïlande pour un regard depuis la passe des Trois Pagodes, vers le Myanmar (ex Birmanie) et surtout une pensée pour ce peuple. La frontière terrestre est fermée et surtout circuler avec son propre véhicule y est interdit. Mais fit des regrets, ces trois années se fêtent !

Nous étions pleins de bonnes intentions en nous dirigeant vers le parc naturel de Kaeng Krachan, marches, kayaking sur le lac... Au détour d’une petite route nous est apparu un endroit de rêve ou se cachait un resort très original. C’est drôle comme en une seconde des projets peuvent être oubliés et un nouveau programme établi pour les deux jours à venir... Piscine, lecture, sieste, diner aux chandelles sur un des bateaux au bord du lac, un décor fabuleux... Il y a dans ce voyage des moments magiques ou rien n’est prévu et le meilleur arrive !

Notre émerveillement continue en arrivant à Damnoen Saduak. Levés dès six heures du matin, eh oui on ne fait pas que se prélasser, nous partons pour la journée, explorer en barque, le marché flottant et les canaux jalonnés de maisons sur pilotis. Très animé et coloré, le marché flottant est une véritable découverte pour nous. Tout se fait en barque ici, les courses, les repas, les rencontres, et pourquoi pas dormir aussi. Vers dix heures, les barques s’entrechoquent et il faut attendre un peu dans l’étroit canal, que toutes ces barques trouvent leur passage. Les Thaïlandais sont calmes et souriants dans cette effervescence.

Nous regardons vers midi tout cela de la terrasse du Hoklee Coffee, ou une famille au complet nous accueille. Pas moins de vingt personnes, oncles, tantes, nièces, frères et sÅ“urs ont décidées de rouvrir la maison de leur grand-père et de la faire revivre au carrefour des canaux. Beau projet car bien-sur la jeunesse d’ici tend à vouloir quitter ce mode vie lacustre pour aller à Bangkok. On les salue ici pour ces quelques heures passés ensemble à nous faire revivre une vie de famille ancestrale.
 

 

  Hélène a un peu tendance à avoir des envies (caprices ?) que je dois satisfaire (normal !). Je veux des serpents, un éléphant, et puis des tigres. And what else ? Georges est mon deuxième prénom ! Je lui trouve donc toute une ménagerie. Non pas dans un zoo, les éléphants dans une ferme au hasard de la route à deux pas de notre dormage. Les serpents dans un spectacle dont les thaïs sont friands.
 

 

  Les tigres dans un temple Bouddhiste ou les moines les recueillent. Ca c’est le plus impressionnant. Plus de quarante tigres de tous âges vivent ici comme des gros chats en laisse, ronronnent( ?)sous notre caresse et jouent pour notre plus grand bonheur sous nos yeux ébahis.

Que d’aventures et ce n’est pas fini, puisque nous avons encore tant de choses à découvrir en remontant la rivière Khwaï.

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