Entrée en Egypte, Marsa Matruh.

De l’intérêt de réactualiser ses connaissances… et ses guides de voyage

jeudi 14 décembre 2006


Carnet de bord de Bucéphale De Sollum vers le sud, Egypte. Ciel moyen. En pleine forme 25°. Meme pas morts.

Nous voilà en Egypte où nous avons pour projet de descendre plein sud par la route des Oasis. C’est une route que nous avions déjà empruntée, dans l’autre sens, en 2000. Dans notre mémoire plus de deux mille kilomètres de mauvais goudrons qui traversait un néant minéral, avec de ci de là la halte agréable de petites palmeraies.

Avant d’attaquer l’asphalte nous décidons d’une petite halte dans la ville côtière de Marsa Matruh. Pas pour y faire des courses car prévoyants et expérimentés nous nous rappelions ne pouvoir trouver ici qu’un morne centre balnéaire et nous avons donc remplis le camion « au ras des soutes » avant de traverser la frontière.

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Mais première surprise. Notre souvenir est dépassée et notre prévoyance frise le ridicule : la ville est devenue un immense souk grouillant d’activité et les boutiques regorgent de produits frais.

Marché de Marsa Matruh

Quelle honte d’avoir stocké des boites de Happy-Cow (ersatz de vache qui rit en conserve) et des sacs de légumes secs. Nous rêvons de dévaliser les étals mais rien à faire, plus un recoin libre dans les placards, nous devrons d’abord venir à bout de nos provisions de guerre. Tant pis pour les fromages frais, mais nous cédons quand même a notre fringale consumériste en nous rabattant sur les boutiques faschion ... Marc m’offre deux robes et nous serons les vedettes dans Alexandria street. Enquête faite nous découvrons que les prospections de pétrole et de gaz dans le désert environnant sont tellement prometteuses que Marsa Matruh est en train de se tailler une destinée à la Dallas…. Le porte monnaie aplatis, nous attaquons notre descente dans le no man’s land.

Et là deuxième surprise. Le chantier pharaonique du New Valley Project est enfin sorti des cartons et a dépassé le stade de rêve délirant. Les eaux du lac Nasser n’arrivent pas encore dans les « gardens » des oasis mais la manne financière est ouverte pour organiser leur arrivée et drainer dans leur sillage les millions d’habitants attendus ici pour développer l’agriculture…. et désengorger la vallée du Nil menacée d’explosion par la poussée démographique. Etrange impression que la traversée de ces villages champignons poussés dans les sables encore stériles. Les infrastructures sont là, avec voiries surdimensionnées, terrains de foot et hôpitaux flambants neufs. Les travaux continuent bon train avec ballets des pelleteuses dans le désert et pose de tuyaux d’irrigation a tout va. Mais les rues sont encore désertes et on espère que le projet aura plus de succès que son cousin Libyen… Les sources d’eau chaudes ou nous nous baignons de nuit, sont elles toujours là...pour notre plus grand plaisir.

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Source eau chaude

Carnet de route précédent, Libye. Carnet de route suivant.

 
 

 

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