Indonésie, d’îles en îles.

Et voila pourquoi nous étions en taxi lors de la traversée de ce macabre village...

dimanche 17 juillet 2011


Trois mois que le carnet précèdent est édité et toujours pas de nouvelles ! A croire que nous y sommes resté sur cette place macabre. Non, le souffle et l’inspiration un peu au ralenti, nous avons continuer notre route, laissant les coutumes locales à l’écart de celle-ci.

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Cerf-volant

Le voyage depuis Bali jusqu’à Flores est aussi une épreuve physique. Trois ferries, une voiture de loc, des scooters, et des bus, la panoplie du routard sans son camion est variée, mais tellement moins confortable et pratique. Pour mémoire, nous n’avons pas Bucéphale car le visa est trop court pour un pays aussi étendu et aux routes difficiles.

Bali.

Nous vous en avons largement parlé. Mais le départ de cette île fera tache dans notre jugement idyllique. Au port de Padang Bay, l’arnaque au billet de ferry est grossière, mais doit quand même marcher. Le taxi nous dépose face à un « Information center and Ticket to Lombock ». Le prix est 10 fois celui que nous connaissions, le ton monte rapidement et l’on se fait insulter comme des terroristes (oui oui, pas touristes)… L’entrée du port est en fait deux cent mètres plus loin, avec son guichet chaleureux qui nous souhaite un bon voyage, 10 heures en mer de nuit.

Lombok.

Au petit matin, l’agression des chauffeurs de taxi est un peu rude sur le port et je laisse le soin à Hélène et une nouvelle copine de négocier. Nous avons réellement quitté le paradis qu’était Bali. La guest house est limite sordide et la plage, une poubelle. Nous fuyons ce piège en voiture de loc pour Kuta au sud de l’île, le spot à surfers, et là, les filles retrouvent le sourire ! Ben moi ? Je rentre le ventre et retiens ma respiration, j’affiche un sourire de killer, le bras sur la portière.

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Kuta Lombok beach

Quelques jours plus tard, l’ambiance est aux marchés bruyants, colorés et odorants. J’aime ces ambiances, ces visages fatigués des femmes levées depuis des heures, au regard légèrement hostile vers mon appareil. Un « Selamat » les fait tout de suite sourire et elles en redemandent. Je repars le ventre plein de fruits et sucreries, la carte de 16 giga aussi.

Sumbawa.

Nous en sortons un peu épuisés par notre bus, qui en doublant sur le bas coté, s’enlise à deux heures du matin pour le reste de la nuit.

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bus sumbawa

Bien sur tout va de go, le ferry est manqué et le suivant tombera en panne avant de nous récupérer sur un quai aux odeurs variées et surtout avariées, le surlendemain ! Mais il faut le reconnaître, aurais-je eu le temps sinon de jeter un regard sur l’architecture qui a aussi beaucoup changée. Le temps est bien souvent ce qui manque lorsque l’on est sac à dos à aller de gare en bus et d’hôtel en guest house.

Flores.

Nous y voila à trois heures du matin, sans hôtel, sous la pluie et un raid de moustiques. Nous avons fait une traversée nulle puisque nous devions la faire de jour au milieu des îles Komodo. L’ambiance est loin d’être au beau fixe, tout comme le temps ! Tout le monde une fois réveillé nous le confirme, pas moyen de louer de véhicule ici. Et voila pourquoi nous étions en taxi lors de la traversée de ce macabre village et voila pourquoi nous n’y sommes pas restés plus longtemps…

Retour à Bali.

Un mois plus tard, nous retrouvons notre guest house, notre resto sur la plage de Sanur, notre transat-coktail, vue sur la mer, le ciel bleu et les « You visit my shop ? » des balinaises. On est bien là ? Pourquoi on est allé si loin ???

Carnet précèdent. Carnet suivant.

Portfolio

 
 

 

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