L’aventure a-t-elle des limites ?

Nous étions persuadés d’avoir trouvé la solution qui correspondait le plus à notre conception du voyage.

samedi 8 novembre 2008


Etait-il écrit que nous ne pourrions aller au Yémen en direct ?

En discutant avec quelques amis yéménites et en consultant le net, nous optons pour voyager avec Bucéphale sur un boutre yémenite Nous étions persuadés d’avoir trouvé la solution qui correspondait le plus à notre conception du voyage.

Assurant le transport local de vaches, chèvres et farine, ces bateaux en bois ont une capacité de chargement de 400 tonnes et 600 pour certains. Alors Bucéphale avec ses 10 tonnes pouvait espérer y trouver sa place. Après quelques discussions avec Abadalah Aïdar, l’agent du boutre, nous tombons d’accord pour 2500$ net.

En fait j’appréhendais depuis plusieurs jours le chargement qui ne pouvait se faire qu’à la grue. La première tentative se passa de nuit vers 22h ! Le matériel archaïque apporté me fit rapidement refuser d’aller plus loin. Il l’avait soulevé de 2 mètres à l’avant sans avoir encore décollé l’arrière ! Les barres du sprayder risquant de riper à tout moment sur les coffres de l’arrière.

Le lendemain vers midi, après une nuit sur le quai, nouvelle grues, et matériel. Là encore, le camion marque une surcharge à l’arrière qu’ils n’arrivent pas à équilibrer. Bucéphale est quand même hisser à 2 mètres du sol, mais toujours en total déséquilibre. Enfin, le grutier finit par s’apercevoir que le bras de la grue est trop petit pour aller jusqu’au boutre ! Ayant totalement perdu confiance, je l’ai fait redescendre, et arrêter les frais. Dommage, car nous aimions vraiment ce bateau et son équipage.

L’avantage ici à Djibouti, c’est que personne ne réclame quoique ce soit tant que le travail n’a pas été fait, je n’ai donc rien payé pour les trois ou quatre heures de manutention. Mais par ailleurs si le camion avait ripé, personne n’aurait voulu payer les dégâts...

De plus, nous avons dans cette journée eue une tentative de cambriolage. Alors que nous étions dans la cellule à attendre, je vis ma sacoche traverser la cabine avant... Fort heureusement à mes cris et en arrivant sur lui, le voleur avait lâché celle-ci qui ne contenait rien de moins que 4000 $, nos deux passeports et le carnet de passage en douane de Bucéphale. Ouf nous l’avons franchement échappée belle.

Enfin, le jour de la traversée du Marwan1, une très forte dépression a encombrée le ciel yéménite, agitant la mer et provoquant de sérieuses inondations dans la région d’Aden ou plus de quarante personnes y ont trouvé la mort.

Alors après 24 h sur le port, nous sommes de nouveau rentrés sur le territoire Djiboutien en attendant d’embarquer Bucéphale sur le cargo OmoWonz d’Ethiopian shipping line, le 15 novembre au petit matin. Nous nous envolons pour Dubaï le 16 novembre pour ensuite explorer le Sultanat d’Oman. A bientôt pour les aventures Omanaises.

Rétrospective de Bucéphale et nous en Afrique.

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Portfolio

Chargement de 400 tonnes de farine. Grue de nuit
 
 

 

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