Du quotidien à Oman.

Voici déjà deux mois que nous sommes à Oman et sur le point de passer au Yémen dans deux jours.

vendredi 6 février 2009



 Voici déjà deux mois que nous sommes à Oman et sur le point de passer au Yémen dans deux jours. Depuis Muscat, nous avons parcouru les pistes du Jebel Akdar, regardé les tortues pondre leurs Å“ufs à Jebel Jinz en pleine nuit, reçu nos amis venus de France et de Djibouti.

Private beach. - 58.9 ko
Private beach.

 C’est vraiment un grand privilège de voyager avec du temps. Renouveler notre visas n’a pris que cinq minutes sans paperasses ni discussion. Le Sultanat d’Oman peut se diviser en quatre zones à ne pas manquer. Le Jebel Akdhar et ses nombreux wadis, la région de Sur avec la réserve naturelle de Ras Al Jinz, la cote de l’océan indien avec l’ile de Masirah, et enfin la région de Salalah en bordure du Yémen. Nous avons réservé la cote pour notre retour dans un mois.

 Sur la piste de Wadi Bani Awf et aussi vers le plateau de Salmah, Bucéphale et Hélène ont connu le vertige des pentes les plus raides que j’ai rencontré de ma vie. Il aura fallut le 4x4 et la première courte pour parcourir en deux heures, 15 Kms !

La montée au plateau de Salamah

Bon entrainement pour les futures montagnes d’Asie Centrale ! La récompense était à la hauteur, des paysages époustouflants, des piscines naturelles d’eau douce et même pas froide.

Il y a quantité de forts à visiter au Sultanat. Restaurés comme patrimoine, nous avons préféré fort Jabreen.

Dans le Wadi Guhl, Bucéphale c’est senti tout petit au pied des parois de près de 1000 m qui bordent le canyon. Chaque wadi a sa particularité et beauté et il nous est difficile de choisir lequel est le plus beau. Heureusement, l’exploration en est facilité par un livre Oman Off-Road qui est super bien fait, avec ses vues sat. et points GPS. [1]

 Bucéphale nous donne quelques soucis ce mois-ci, batteries HS, pompe à injection qui fuit, et relai de démarrage qui saute. On passera une bonne semaine à solutionner tout cela sans difficulté pour assurer à nos amis qui viennent nous rendre visite un séjour sans panne. Tout comme aux Emirats, ce sont les Indiens qui assurent tout le travail de service à Oman. Ils sont avec nous débordant de gentillesse et se décarcassent toujours pour nous trouver une solution à nos différents problèmes. D’ailleurs le jour ou la pompe est démontée, l’équipe de foot d’Oman remporte la Gulf Cup et le Sultan décrète le lendemain jour férié. Du coup le patron du garage nous paye l’hôtel en attendant la reprise du travail et la fin de la réparation ! Elle est pas belle la vie ?

 Sur la route de Sûr, nous allons passer deux nuits à observer les tortues venues pondre leurs Å“ufs sur la plage de Ras Al Jinz. Cette réserve naturelle offre une occasion unique d’observer les tortues revenant sur leur lieu de naissance, pour y déposer 80 Å“ufs environ. Les tortues vertes sont les plus grandes des tortues de mer à carapace rigide. En moyenne, adulte, la tortue atteint 1.2 m de long et peut peser plus de 200 kilos et à la naissance elle n’est pas plus grande que la paume d’un enfant. La sélection naturelle est rude, les mouettes guettent les bébés sortant trop tard au levé du jour.

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Le chacal lui est aussi à l’affût et creuse furieusement pour trouver les nids sur la plage. Mais ici c’est une vraie réserve et il est interdit de toucher les petits retardataires ou de chasser le chacal. Alors certains enfants pleurent beaucoup au lever du soleil...

 A propos de sélection naturelle, je fais depuis deux jours une pêche fructueuse et sportive : la langouste. Nous avons trouvé une immense plage de sable blancs pour y passer quatre jours. Quelle n’est pas ma surprise en me baignant de trouver quelques rochers ou une colonie de langoustes a élue domicile. Chasse sportive car il n’y a que deux mètres de fond et je suis encore en plein dans le ressac des vagues de l’océan indien. Prêt à en attraper une je me retrouve catapulter sur la plage... Six finiront quand même dans la marmite. Que c’est bon avec la mayonnaise d’Hélène.

Traces de tortue ? - 110.4 ko
Traces de tortue ?

 Tout ça pour dire que la vie est vraiment cool à Oman et qu’il faut absolument visiter ce pays. On vous en reparlera au mois de Mars. Car d’ici là d’autres aventures nous attendent au Yémen. Prochain rendez-vous à Sana’a, capitale du Yémen.

Carnet de route précédent. Carnet de route suivant.

Portfolio

Notes

[1] http://www.liveworkexplore.com/shop/oman-off_road The ultimate accessory for any 4WD, the Oman Off-Road Explorer helps drivers to discover Oman’s ’outback.’ Detailed yet easy-to-use maps feature superimposed routes, GPS coordinates and points of interest