Les rives du Nil en descendant vers Assouan.

Une nouvelle année a commencé et nous vous envoyons tous nos meilleurs vœux depuis les rives du Nil...

jeudi 11 janvier 2007


Une nouvelle année a commencé et nous vous envoyons tous nos meilleurs vœux depuis les rives du Nil, entre Louxor et Assouan ou nous coulons des jours heureux et tranquilles. Les oasis sont maintenant loin, Dush et sa forteresse en plein désert en est la dernière image. Non que nous voulions rejoindre des paysages plus verdoyants mais les difficultés de circuler librement dans le sud sont de pire en pire et nous avons abandonné l’espoir de pouvoir rejoindre Abu Simbel par les routes du grand sud.

Cap plein est depuis Baris nous rejoignons les rives du Nil à Assouan. Tout au long de la route le paysage caillouteux est assez morne, mais aussi détruit par les chantiers de constructions. Dès notre arrivée à Assouan nous apprenons que nous aurons un passage sur le lac Nasser pour rejoindre le Soudan le 15 janvier. Nous profitons de ces deux semaines pour remonter vers Louxor tranquillement en explorant la richesse ornithologique des rives et la beauté paisible des villages nubiens. Loin de la route est bank pour touristes ou se suivent des centaines de bus en convois, nous avons déjoué la surveillance en empruntant une toute petite route sur la west bank. Là, seuls nous pouvons nous arrêter à notre grès et savourer pour Noël la dernière bouteille de Volnay au coucher de soleil. Quelques jours à côtoyer pécheurs et bergers, nous en apprennent encore sur leur vie.

Ahmed vient du Soudan, ou il a acheté quelques moutons à bons prix, et en remontant le Nil à pieds il est arrivé ainsi après des centaines de kilomètres à Assouan, dormant par terre et mangeant un peu de pain et du lait de chèvre. Son troupeau a grossi et les bébés sont un bon capital qu’il va pouvoir négocier, d’autant que pour l’Aïd el Kabîr un grand nombre de moutons ont été égorgés.

Cette route que nous ferons aller et retour, est la plus authentique de la Basse Egypte. Se succèdent la région de la canne à sucre puis des tomates puis de la luzerne. Le Nil s’éloigne et laisse la place à un canal d’irrigation, ou malheureusement tout y est déversé, ordures et pourritures jouxtent les pierres ou les femmes viennent faire la lessive et la vaisselle...et pendant ce temps les enfants jouent à s’éclabousser  ! La canne à sucre est omniprésente vers Eidfu et Esna, les rails étroite du train longent le canal et quand elle traverse la route le grand jeu des enfants est de courir après pour en tirer une ou deux cannes et la déguster en la mâchonnant, très sucrée. Eidfu est le village le plus vivant et commerçant de la région, à ne pas manquer pour son marché.

Les jours suivant, nous rejoignons Louxor et nos amis qui sont venus comme des rois mages nous apporter non pas épices et encens mais champagne et foie gras...A suivre dans l’article Le Marsam hotel.

Cette pose avant notre passage au Soudan se termine par un aller et retour au Caire pour Marc. L’obtention d’une lettre de recommandation du consulat français étant nécessaire à l’obtention des visas soudanais. J’irais passer le Noël Arménien (06/01/2007) chez Gary et Carole (merci de tout cœur). Le lendemain, les papiers fait dans la matinée, je repars par le premier train. A faire absolument malgré la fatigue et le froid.

Nous sommes de retour à Assouan pour vous envoyer toutes ces nouvelles et vous donner rendez-vous de l’autre coté de la rive du Lac Nasser.

Carnet de route précédent. Carnet de route suivant.

Info pratiques :

20 kilomètres au nord d’Assouan se trouve un très beau pont suspendu, traverser le Nil et prendre la route du coté ouest vers le nord. Arrivée à la hauteur de Louxor, avec seulement 2 contrôles faciles. Louxor, fuir la ville très bruyante et camper dans les jardins de Gourna west bank. Lorsque l’envie vous prend d’aller à Louxor, taxi et le ferry, local et paisible.

Louxor Le Caire : Douze heures de train en seconde. Monter dans le train sans payer, il est normalement impossible d’obtenir un billet pour ces trains au guichet quand on est étranger. Le contrôleur délivre les billets pour 24 livres soit moins de 4 euros les 700 kilomètres.

Obtention du visa soudanais :
 Deux photos, 100 dollars, une lettre de recommandation du consulat français du Caire (uniquement), et trois heures de patience au Caire. Faisable à Assouan, moins de monde.

Passage en ferry vers le Soudan : -Assouan est le seul passage autorisé aux étrangersvers le Soudan. Contacter la Nile Valley navigation Compagnie à Aswouan. Une barge pour les véhicules de plus de 5 mètres par 2 coute 20 000 livres soit environ 3000 euros, six camions peuvent y monter, à vous de trouver les véhicules pour la remplir, à noter que seul le chauffeur monte sur la barge. Les autres et les véhicules plus petits empruntent le ferry normal. Passager 240 livres en seconde et 400 en première.

Quitter l’Egypte :
 Aller rapporter les plaques au bureau nommé Mourour dans le quartier de Sail, et continuer vers le port le long de la voie ferrée, pour l’embarquement.

 
 

 

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