carnet de route De Sebha à Ghat

De Sebha à Ghat , Libye.

Le coup est difficile à encaisser, le tour de l’Akakus par le sud au départ de Ghat est fermé par les algériens.

dimanche 8 octobre 2006


Carnet de bord de Bucéphale De Sebha à Ghat , Libye. Ciel bleu, 37°2 le matin, orage et vent de sable le soir. 2550 km

Le coup est difficile à encaisser, le tour de l’Akakus par le sud au départ de Ghat est fermé par les algériens. Nous sommes donc arrivés dans un cul de sac au bout de trois cents kms. Le temps de plus est moyen, nous avons depuis trois jours des orages et vents de sables très violents. A l’instant où nous écrivons il pleut des cordes et nous sommes les seuls à faire la tête ! Touaregs et bédouins ont le sourire et remercient Allah de ce cadeau.

La muraille de l’Akakus reste donc infranchissable. Ghat est la dernière ville avant l’Algérie. Sa très forte concentration de touaregs, nous permet de communiquer en français sans difficulté. Sa médina maintenant inhabitée et le fort sont les seul attraits architecturaux qui donnent l’occasion à de nombreuses photos. Nous sommes les seuls touristes.

Par chance le soir vers 22h, noue rencontrons la personne qui délivre les autorisations pour circuler dans l’Akakus. Fort de ce sésame, nous rebroussons chemin jusqu’à Sedeles (Al Aweinat). Il nous reste à trouver un guide, lui aussi obligatoire. En fait c’est une opération assez facile, il suffit vers 22 h, ramadan oblige, de s’installer à une « terrasse » et d’attendre. Ali, cuisinier égyptien nous tiens la conversation, et participe largement à notre enseignement de l’arabe. Les thés se succèdent dans la douceur de la nuit, et arrive Omar Abdel Karim, Touareg de 28 ans qui nous propose ses services. L’affaire se conclue au bout d’une heure et rendez-vous est pris pour le lendemain 8h

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