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La police touristique pour votre sécurité...Infos pratiques sur l’Egypte, aussi ennuyeux ŕ lire qu’ŕ vivre...samedi 16 décembre 2006
En prĂ©ambule, nous ne sommes pas allĂ©s cette annĂ©e dans la vallĂ©e du Nil, pour ne pas avoir les mĂŞmes difficultĂ©s qu’il y a six ans. C’est-Ă -dire un blindĂ© devant et un fourgon derrière pendant 800 kilomètres. Nous trajet concerne les cinq oasis de Siwa, Baharyia, Farafra, Dakhla, Kharga et les dĂ©tails donnĂ©s concernent ceux qui voyagent comme nous, en individuel et sans tour opĂ©rateur, ni limite de temps. -Bibliographie : -The western Desert de Casandra Vivian -Atlas des peuples d’Orient -L’oasis de Siwa de Fathi Malim -Tous les livres de Theodore Monod Bibliographie Egypte L’entrĂ©e en Egypte par le poste de Sollum, se fait dans des conditions normales. Après en avoir fini très rapidement avec les libyens, rendu des plaques, restitution de la caution versĂ©e Ă l’arrivĂ©e, tampon du carnet de passage en douane, il nous a fallut trois heures pour faire les diffĂ©rentes dĂ©marches Ă©gyptiennes. Achat des timbres visas, change Ă la banque, paiement de la taxe d’entrĂ©e, inscription au service d’immatriculation, paiement d’une assurance vĂ©hicule et obtention d’un beau permis de conduire (nouveau), tamponnage des passeports et du carnet de passage en douane et apposition des plaques. J’allais oublier, la recherche du n° de châssis et moteur qui sont OBLIGATOIREMENT calquĂ©s au crayon sur les documents officiels et doivent correspondre Ă la lettre près Ă ceux du carnet de passage en douane (qui est olbigatoire) Le total des frais pour deux personnes et un camion se monte Ă 154 $, soit 30$ de visas, 100 $ de taxes, 16 de plaques et 8 d’assurance. Bon Ă savoir le visas est valide pour un mois et facilement renouvelable pour une durĂ©e pouvant aller jusqu’à un an, pour la modique somme de 8 euros. Simple, mais n’oublions pas qu’il a fallut parcourir quelques kilomètres sĂ©parant les diffĂ©rents bâtiments, au milieu d’une foule parfois hystĂ©rique qui doit passer par un dĂ©tecteur Ă l’entrĂ©e, avec la totalitĂ© des bagages qui Ă©tait dans la voiture. Il ya aussi un trafic de couvertures, qui donne l’occasion de voir la vĂ©locitĂ© des douaniers courant après les mĂ´mes passeurs. De Sollum, vous ĂŞtes obligĂ©s de continuer vers Marsa Matruh, la descente vers Siwa par la piste est strictement interdite par les militaires. Pourquoi donc se priver d’un si bon goudron dans un paysage sans intĂ©rĂŞt. Le calme et la quiĂ©tude de l’oasis, les oiseaux et le soleil au bord du lac nous ont fait oublier les autoritĂ©s locales et militaires. Quelle erreur, toute excursion en dehors du village doit ĂŞtre validĂ©e par le bureau de ??? et vous aurez dans la plus part des cas intĂ©rĂŞt Ă avoir un guide. Pour rejoindre l’Ain Della et Dakhla, l’autorisation est obtenue du Caire et met 2 semaines pour arriver. Tout comme pour le trajet Siwa-Baharyia vous devrez prendre en hĂ´te un militaire pour la durĂ©e du voyage. A Baharyia, point de contrĂ´le autres que les traditionnels check point qui jallonnent toutes les routes Ă©gyptiennes. Notez que le trajet de Siwa Ă Baharyia aura dĂ» obligatoirement se faire dans la journĂ©e sans halte ni bivouac possible (400kms). A Farafra, libertĂ© totale pour sĂ©journer dans le White DĂ©sert et Aquabat, profitez en au maximum, c’est magnifique et cela ne va pas durer. Cela va devenir un parc Nationnal A Dakhla, les contrĂ´les routiers se renforcent mais en ayant toujours la libertĂ© de circuler. Attention toute fois, il vous est interdit de rejoindre la grande mer de sable, Gilf El Kebir, ou Al Uweinat, sans avoir remplis les mĂŞmes conditions que prĂ©cĂ©demment citĂ© : autorisation des autoritĂ©s militaires, accompagnement d’un militaire et d’un tour opĂ©rateur. SĂ©journer dans les environs ne pose pas de problème, mais commence Ă intriguer les autoritĂ©s au delĂ de deux jours. Pour aller jusqu’à Kharga, par la route, nous avons profitĂ© de quelques bivouacs aux bons endroits, car le paysage est souvent sans intĂ©rĂŞt et co ;pletement detruit par les travaux du projet New Valley. Au dernier contrĂ´le avant Kharga, une voiture avec 4 policiers nous a emboitĂ©e le pas et nous n’avons plus eu un seul moment de tranquillitĂ© pendant notre sĂ©jour de 4 jours, parking imposĂ©, suivi permanent dans tous nos dĂ©placements. Le pauvre policier, nous l’avons fait marcher quatre heures et passer cinq au cybercafĂ©, le tout sans manger ni boire, revanche. Depuis Kharga jusqu’a Asouan, tranquilitĂ© totale, c’est reposant. Tout ceci pour une raison d’état, protĂ©ger le touriste. Meme si la raison est louable, nous comprenons que nous sommes Ă chaque fois des gĂŞneurs, dans la vie paisible de ces diffĂ©rents services de contrĂ´le. Nous ne savons jamais Ă l’avance ou nous allons, combien de jours nous restons, nous n’allons pas Ă l’hĂ´tel, et pouvons rester des heures enfermĂ©s dans un camions sur une place public...Nous comprenons aussi que les autoritĂ©s sous la pression des archĂ©ologues, face Ă l’afflux de touristes, et les dommages qu’ils peuvent causer dans ces zones de grandes valeurs archĂ©ologiques, ont choisi d’en limiter l’accès. Ce qui n’est pas discutable, mais dĂ©cevant quand on arrive de Libye... Carnet de route prĂ©cĂ©dent. Carnet de route suivant. Info pratique de la vie quotidienne. 1$ vaut 5.71ÂŁ Ă©gyptienne
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